Une toiture végétalisée est de plus en plus présente actuellement, que ce soit à la campagne ou en ville. La végétalisation réduit la pollution due à la poussière et le gaz carbonique. Plutôt esthétique, elle allonge la longévité de votre toiture, régule les eaux pluviales. C’est aussi un excellent isolant thermique et phonique.
Les différents types de toiture végétalisée
La végétalisation des toitures existe déjà depuis plusieurs années, sous trois types différents. La toiture végétale extensive est choisie pour une surface assez grande. Son premier avantage : elle n’a pas besoin que de très peu de substrat, environ neuf centimètres d’épaisseur. C’est une couche de terre sur laquelle des mousses et des lichens vont pousser. Vous aurez ainsi l’impression d’être en pleine toundra. Ne nécessitant que peu d’entretien, elle convient également pour les plantes grasses. Contrairement à un toit extensif, la toiture végétale intensive demande une importante couche de terre, allant jusqu’à soixante centimètres d’épaisseur. Cela vous permettra de planter des végétaux ou des petits arbres aux racines profondes. En raison des besoins considérables en eau des plantes, elle n’est pas facile à réaliser et nécessite des entretiens réguliers. Le toit végétal semi-intensif est un meilleur compromis entre la végétalisation extensive et intensive. Il limite leurs inconvénients tout en combinant leurs avantages. En effet, vous pouvez planter des végétaux aux racines profondes. Vous n’aurez pas à les entretenir régulièrement. Il faut savoir qu’une végétalisation extensive et semi-intensive est adaptée aux supports en bois, en acier et en béton. Toutefois, le système végétal intensif convient seulement à des supports en béton. En consultant cette page, vous pourriez obtenir plus d'informations sur la végétalisation d'une toiture.
Le rôle du substrat et la végétation adaptée à votre toiture
Le substrat est composé de gravillons et de terre qui facilitera le drainage. Pour avoir un substrat plus léger, substituez les gravillons par la pouzzolane ou la vermiculite. Par ailleurs, son épaisseur se fera selon le type de plantes et du résultat escompté. Les plantes les plus sollicitées pour végétaliser les toitures sont les orpins, grâce à leur petite taille. De surcroit, ils résisteraient aux rudes éléments climatiques, le gel, comme la chaleur ou la sécheresse. Vous pouvez choisir également des orpins rampants. Ils sont vendus dans des pots ou dans des petits fragments, à planter directement dans le substrat. De plus, ces plantes fleurissent et vous n’avez qu’à choisir entre les différents coloris. Elles ne nécessitent aucun entretien. Donc, elles sont adaptées pour une toiture difficile à accéder. Si vous désirez plus de variétés, plantez des vivaces, des graminées et des bulbes. Toutefois, vous ne devriez commencer tous ces travaux qu’après avoir confectionné des cadres tout autour de votre toit. Sa hauteur est déterminée en fonction du substrat qu’il doit contenir. Le drainage est aussi important, même si votre toit est en pente.
Les avantages de végétaliser sa toiture
En plus de vous apporter de l’esthétique, la toiture végétalisée vous offre de nombreux bienfaits. Aujourd’hui, la végétalisation d’une toiture devient moins coûteuse et s’avère de réels avantages pour un bâtiment mal isolé. Il faut noter qu’une maison dotée d’une mauvaise isolation perd trente pour cent de chaleur au niveau du toit. La toiture végétalisée peut stopper n’importe quelle instabilité thermique, baisse ou hausse de température. Avec les bruits des trafics aériens et des rues dans les milieux urbains, elle représente une meilleure insonorisation. La durée de vie de l’étanchéité d’une toiture végétalisée peut atteindre jusqu’à cinquante ans. Et elle coûte beaucoup moins chère qu’un toit à étanchéité classique. La végétalisation se chargera de filtrer l’eau pluviale tout en se débarrassant des polluants, tels que l’ammonium et le cadmium. L’eau purifiée peut se conserver et se servir à des usages domestiques. Du fait, de nombreuses activités polluantes, les zones de grandes agglomérations sont truffées de gaz carbonique et de particules fines, causant plusieurs maladies respiratoires. Du fait, de nombreuses activités polluantes, les zones de grandes agglomérations sont truffées de gaz carbonique et de particules fines, causant plusieurs maladies respiratoires.